Les féministes historique de Riposte laique en compagnie de Simone de Beauvoir

Riposte laique officine de délation

Riposte laique officine de délation

avec à sa tête Guy Sebag et Pierre Cassen, l'un semble t il de l'exterieur assumant les responsabilités, l'autre semble t il de l'exterieur pouvant parfaitement, en raison de son autorité modifier les décisions prises et modifier les publications en ligne, a pris la décision de faire de la délation assassine, non pas aux autorités, mais au public.

Riposte laique donne le moyen aux tueurs de trouver les coordonnées de certains de ses rédacteurs, qui ne pourraient être connu autrement ou bien qui auraient moins de risque de l'être, c'est ce qui s'appelle, pour qui n'est pas d'accord pour cette révélation, une délation.

Ceci est de la trahison, ceci est criminel, ceci rejoint la honteuse cohorte des délateurs permettant la mise à mort de personnes pacifiques, soit un acte dont Christine Tasin disait il y a peu qu'il aurait valu 12 balles dans la peau aux traitres.

Pour ma part, j'ai toujours été contre peine de mort et vengeance, non pas par pitié pour les condamnés dont la société doit empêcher définitivement les crimes, mais par souci de ne pas entrer dans le cycle infernal des vengeances et cruautés, des souffrances inutiles donc perverses.



LAICARDES, PUISQUE FEMINISTES


LAICARDES,  PUISQUE FEMINISTES


La question du voile islamique qui réapparaît dans le débat, inquiète depuis longtemps les féministes. 
Les jeunes filles ou femmes le portent au nom d’une liberté, celle d’exercer leur religion. Le port du voile n’est pas qu’un signe d’appartenance à une religion. Il symbolise la place de la femme dans l’islam tel que le lit l’islamisme.  Cette place est dans l’ombre, la relégation, la soumission à l’homme. Que des femmes le revendiquent ne change rien au sens qui l’affecte. Il n’est plus à prouver que les dominé(e)s sont les plus fervents supporters de leur mise sous tutelle. Il n’est plus sûre oppression que l’auto oppression. Mais les jeunes filles qui s’accrochent à leur voile, ne veulent pas pour autant renoncer aux bienfaits d’un état laïc et officiellement égalitaire.

Or c’est là que réside le nœud du problème. La France est une nation qui respecte deux principes : la laïcité, qui suppose la séparation du religieux et du politique, et l’égalité des sexes. Ces principes sont l’aboutissement de longues luttes, qui tout au long de notre histoire, ont tenté de donner le pas à la loi humaine sur la loi divine et de faire triompher la raison sur la foi. Le droit français s’est construit au cours des siècles, depuis les lois fondamentales du Royaume et les parlements, sur la conciliation et l’équilibrage entre des libertés contradictoires. La laïcité suppose un espace public neutre, libre de toute croyance religieuse, où évoluent des citoyens soumis au même traitement,  qui partagent des droits, des devoirs communs et un bien commun, qui les placent au delà des différences discriminantes .
Tant que le port du voile restait dans la sphère de l’intime conviction personnelle, il ne contrevenait pas aux principes qui gouvernent la France. Chacun, chacune est libre en effet de croire en son for intérieur en un dieu, de penser que les femmes seraient des êtres inférieurs, qu’il faut voiler pour éviter aux hommes la tentation, qu’on peut marier de force, lapider si elles sont adultères. C’est cela aussi la liberté de penser.  Afficher ce symbole dans l’espace public, régi par les principes de laïcité et d’égalité des sexes, marque une remise en cause de ces principes. On peut encore autoriser un tel affichage au nom de la liberté d’expression. Mais à condition qu’il ne soit pas l’instrument insidieux d’un prosélytisme intégriste, qui range les femmes en deux camps :  soumises ou putes.  Là où commence la violence sociale, morale ou physique contre les femmes qui ne portent pas le voile, doit s’arrêter la liberté de le porter.

Comment en sommes nous arrivés à douter de ce qui fait la structure et la fierté de notre démocratie ? L’affaire du voile est un symptôme, parmi d’autres de la grande confusion qui règne sur les esprits et des régressions à l’œuvre. La régression a lieu sous l’effet conjugué d’un individualisme mal compris, et d’un complexe d’ex-colonisateur.
L’individualisme : le refus crispé de toute norme, qui renvoie à la phobie du moule, conduit à rejeter toute limite, au prétexte qu’elle brimerait La «liberté ».Chacun est « libre » dans notre système libéralo-libertaire. Libre tout seul ? Toutes ces libertés additionnées, ça donne quoi ? La grande chienlit ? Ou la prévalence de la liberté de certains sur les autres ? Ainsi, nous avons eu abondamment droit, nous les féministes, aux brames indignés de la gent publicitaire et médiatique sur les atteintes à la « Liberté d’expression », dès que nous prétendions faire entendre notre son de cloche sur les débordements des représentations sexistes. Ces indignations hypocrites  protégent en fait les intérêts de ceux qui remplissent leurs tiroirs caisses avec ces images. Idem pour  la « liberté » supposée de porter le voile : qui sert elle en réalité ? Un voile peut cacher une barbe…
Mais pas touche à mon « droit à la différence » ! Dans notre société post coloniale, travaillée par une culpabilité mal assumée, la phobie d’être accusé de racisme par « refus de l’autre » conduit à la sacralisation irraisonnée de la différence. Nous vivons ainsi sous la coupe d’une bien-pensance héritée des réflexes de « gauche », dont même la droite est victime. Voilà comment, au nom du respect des coutumes, on nous a fait honte quand nous avons décidé de dénoncer l’excision et de porter devant la justice les cas d’excision. De cet état d’esprit apeuré qui se réfugie dans une tolérance tous azimuts, les islamistes jouent à fond, sans état d’âme.
Le drame est, qu’en réalité, cette bien-pensance là est un véritable racisme, qui ne se voit plus, mais qui survit et se réincarne dans l’antiracisme apparent du « droit à la différence ». Le bigotisme islamiste dont l’équivalent chrétien nous indignerait, c’est « bon pour les maghrébin-es »...

Il est vrai en un sens que le voile n’est qu’un épiphénomène : il  n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’iceberg, c’est la politique de mainmise des « réseaux d’Allah » sur les populations issues de l’immigration, et en particulier sur les jeunes. Grâce à leurs moyens financiers,  ils offrent soutien scolaire, aide aux familles en difficulté, persuadent les élus que les jeunes islamisés seront moins délinquants…
Ne pas abandonner nos jeunes à un endoctrinement aussi mortifère devrait être considéré comme une priorité, un devoir « sacré » de l’Etat. Mais il laisse faire, justifié d’avance par les idées de respect des différences et de libertés absolues…

Les obscurantismes ont la vie dure. Mais ne nous laissons pas tirer insidieusement en arrière : les religions doivent être soumises à la LOI, donc au principe de l’égalité  des sexes. Evidemment, nous sommes laïcardes, puisque féministes.

En pratique, nous demandons :
a)  - l’interdiction du voile dans les lieux d’enseignement et de vie commune (école, fac, entreprise, administration),
- si les agressions envers les femmes non voilées se perpétuaient : l’interdiction du voile dans la rue,
- d’une façon générale, l’application la plus stricte de la loi de 1905,
b) - la fin de l’enseignement des religions  hors des cours d’histoire et de philosophie,
- un enseignement des principes du droit des libertés publiques et de leurs bornes,
- un enseignement sur les discriminations : sexisme, antisémitisme, racisme, homo-lesbo-phobie.





Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des Femmes, 
Anne Vigerie, du Cercle d’étude de réformes féministes.  http://www.c-e-r-f.org/

Riposte laïque : rupture

Riposte laïque : rupture


Immonde attitude de Riposte laique

Il existe pour moi une ligne rouge : la mise en danger d’autrui.

Je peux laisser passer beaucoup de choses, je ne suis ni obsessionnelle ni maniaque, je suis pour la libre expression, le droit à l’erreur et au n’importe quoi … mais je suis sécuritaire, je suis intransigeante lorsque cette ligne là est franchie.

J’ai adressé de nombreux articles à Riposte laïque, qui en a publié beaucoup parmi eux, y compris des articles critiquant d’autres articles parus dans la revue.

Je n’ai jamais fait partie de la rédaction, mais initialement, j’étais dans la ligne de Riposte laique, soit dans la prolongation de la « Coordination laique et féministe » qui avait été tentée 2003-2004. Puis la revue a évolué politiquement et stylistiquement.

Jusqu’à présent, j’avais nettement ralenti mes envois d’articles par rapport à la période du procès de Fanny Truchelut, mais étant donné le courage des fondateurs de Riposte et les attaques dont ils font l’objet, j’avais préféré taire l’essentiel de mes griefs contre la revue.

Mais Riposte laique vient de prendre une décision immonde, inexcusable, une trahison.

J’avais demandé à la revue de prendre des mesures nécessaires à la sécurité de personnes. Elle ne l’a pas fait. Sans explication. J’ai dû insister et exiger ces mesures. Là leur réponse est venue. Immonde. Déni affiché du danger assorti de propos méprisant pour les personnes ainsi mises en danger, face aux tueurs de l’islam.

Nul n’a le droit de décider de prendre des risques face aux assassins fanatiques, sauf les personnes concernées par ces risques. Exposer qui que ce soit à ce risque relève de la trahison.

L’évolution politique  et stylistique de Riposte m’a fait beaucoup de tort, car bien sur l’on est assimilé à un média où nos articles sont publiés. De plus, des titres, des illustrations – dont certaines obscènes et sexistes -, des tags, des commentaires ont été collés à mes articles qui m’insupportaient, (allant jusqu’à modifier l’orthographie féministe que j’utilise, soit le contenu de mon texte), et le public pouvait penser que j’étais aussi l’auteur de ces présentations, ce qui était et est faux.

Je m’étais tue à ce sujet, comme au sujet de mon appréciation politique de la revue, par égard pour les fondateurs de Riposte, soumis à trop d’adversité déjà.

Mais leur attitude actuelle me conduit à décider d’une rupture politique publique avec cette revue.
Je considère depuis plusieurs années maintenant, que le style et le contenu de nombreux articles a un effet politique catastrophique en ce qu’il décrédibilise totalement la lutte idéologique conte l’ideologie de l’islam.

Riposte laique joue aujourd’hui le même rôle de fait à propos de l’islam que le Front national concernant le patriotisme : le rôle de repoussoir rédhibitoire.

Je ne rentrerai pas vraiment dans le détail des composantes de cet effet repoussoir, car il n’est à mon sens que trop évident, sauf pour les adeptes de ce style d’action. L’emploi du mot « muzz » est une insulte insupportable, pour ne donner qu’un exemple.

La France est largement un pays catholique, et ne peut être attirée par une action qui est aussi dénuée d’esprit de charité envers des personnes, même si le fond des propos n’est pas raciste et n’incite pas au racisme.

Aucune personne un tant soit peu civile, décente, ne peut être encline à examiner les critiques de l’islam si elles lui sont présentées comme le fait aujourd’hui Riposte laïque. Riposte démolit ainsi au passage le travail de nombreux militants ( dont le mien) ou érudits, en le rendant inaccessible, car confondu avec son type de publication.

Elisseievna
20 juin 2019