Les féministes historique de Riposte laique en compagnie de Simone de Beauvoir

Trahison de Pierre Cassen

 

Je copie ci dessous la lettre parfaitement puante du traitre Pierre Cassen a un de ses redacteurs, avec copie à l’avocat de Riposte laique Fréderic Pichon qui manifestement n’y trouve rien à redire, rédacteur qui lui demande, apres lui avoir explicitement demandé de NE PAS PUBLIER des articles pouvant servir à révéler des données personnelles sur lui, de les retirer. 

Soit de faire ce qui sera bientôt de manière encore plus précise que cela ne l’est déjà, un DELIT : la publication d’informations personnelles exposant à des assassins, comme ce qui est arrivé à Samuel Paty. 

Retrait que Pierre par vanité inconscience et trahison refuse. Trahison, de sa part, de la part des personnes de son site qui le soutiennent, et de la part de ceux qui publient sur son site de plus en plus ordurier donc contreproductif, et de plus maintenant TRAITRE.

Se fichant manifestement de ce rédacteur, de la vérité et du monde, Pierre nie tout ce qu’ il ne cesse d’affirmer dans les colonnes de son site sur les menaces musulmanes et les meurtres etc, à se demander s’il croit à ce qu’il dit ou au sens de ce qu’il fait. 

A se demander si en plus d’un ego manifestement enflé, cette publication n’est pas devenu uniquement un moyen de collecter des fonds en arguant des attaques judiciaires, qui étant donné la rédaction des articles, y compris certaines mentions ajoutées dans la moindre autorisation ni information des auteurs, ne peuvent évidemment manquer d’arriver.

 

Bonjour X,

Guy Sebag, notre directeur de publication, lassé par le harcèlement dont il est l’objet, m’a demandé de régler la question, me faisant savoir qu’il ne lisait plus tes nombreuses relances.

Je suis donc désolé d’imposer cet échange, qui sera le dernier me concernant, à d’autres interlocuteurs que tu as cru bon d’ajouter à tes envois.

Quitte à vexer ton amour-propre, les islamistes n’en ont rien à foutre de ta petite personne, et tu ne me parais pas une priorité pour leurs actions prochaines. Les articles que tu nous demandes de retirer datent pour certains de plus de deux ans, et tu es toujours en vie.

Enfin, en admettant que les islamistes s’intéressent à toi, il y a bien longtemps qu’ils auraient fait des copier-coller de ces articles, et donc les retirer ne servira à rien.

D’autre part, nombre de personnes, qui ne figurent pas parmi tes amies, loin de là, connaissent ton adresse, et seraient prêtes à la donner, s’il le fallait, à tes prétendus ennemis.

Je te demande donc de cesser de venir me casser les pieds sur un salon littéraire, quand je dédicace mes livres, d’arrêter de me harceler au téléphone, et d’arrêter de me demander tous les jours de retirer des articles, de plus en plus nombreux, au nom de ta prétendue sécurité.

Et je te rassure : dans dix ans, si Yahvé le veut bien, tu n’auras toujours pas été assassiné du moins pour des raisons politiques, le reste, je n’en sais rien.

C’est ma dernière réponse, et je te souhaite de retrouver une sérénité qui te fait cruellement défaut, en ce moment.

 

Pierre

 

 


Les egos démesurés de Cassen et Sebag




Les egos démesurés de Pierre Cassen et Guy SEbag leur font penser qu'ils ont le droit de décider eux, de qui va être exposés à être à l'accès des tueurs, qui va voir ses coordonnées indirectement diffusées par leurs soins, et qui s'en voit exempté.

Il s'agit de trahison, il s'agit de délation-complicite d'assassinat.
Ce qui n'est pas le monopole de ceux qui refusent les critiques de l'islam - doctrine.

Riposte laique officine de délation

Riposte laique officine de délation

avec à sa tête Guy Sebag et Pierre Cassen, l'un semble t il de l'exterieur assumant les responsabilités, l'autre semble t il de l'exterieur pouvant parfaitement, en raison de son autorité modifier les décisions prises et modifier les publications en ligne, a pris la décision de faire de la délation assassine, non pas aux autorités, mais au public.

Riposte laique donne le moyen aux tueurs de trouver les coordonnées de certains de ses rédacteurs, qui ne pourraient être connu autrement ou bien qui auraient moins de risque de l'être, c'est ce qui s'appelle, pour qui n'est pas d'accord pour cette révélation, une délation.

Ceci est de la trahison, ceci est criminel, ceci rejoint la honteuse cohorte des délateurs permettant la mise à mort de personnes pacifiques, soit un acte dont Christine Tasin disait il y a peu qu'il aurait valu 12 balles dans la peau aux traitres.

Pour ma part, j'ai toujours été contre peine de mort et vengeance, non pas par pitié pour les condamnés dont la société doit empêcher définitivement les crimes, mais par souci de ne pas entrer dans le cycle infernal des vengeances et cruautés, des souffrances inutiles donc perverses.



LAICARDES, PUISQUE FEMINISTES


LAICARDES,  PUISQUE FEMINISTES


La question du voile islamique qui réapparaît dans le débat, inquiète depuis longtemps les féministes. 
Les jeunes filles ou femmes le portent au nom d’une liberté, celle d’exercer leur religion. Le port du voile n’est pas qu’un signe d’appartenance à une religion. Il symbolise la place de la femme dans l’islam tel que le lit l’islamisme.  Cette place est dans l’ombre, la relégation, la soumission à l’homme. Que des femmes le revendiquent ne change rien au sens qui l’affecte. Il n’est plus à prouver que les dominé(e)s sont les plus fervents supporters de leur mise sous tutelle. Il n’est plus sûre oppression que l’auto oppression. Mais les jeunes filles qui s’accrochent à leur voile, ne veulent pas pour autant renoncer aux bienfaits d’un état laïc et officiellement égalitaire.

Or c’est là que réside le nœud du problème. La France est une nation qui respecte deux principes : la laïcité, qui suppose la séparation du religieux et du politique, et l’égalité des sexes. Ces principes sont l’aboutissement de longues luttes, qui tout au long de notre histoire, ont tenté de donner le pas à la loi humaine sur la loi divine et de faire triompher la raison sur la foi. Le droit français s’est construit au cours des siècles, depuis les lois fondamentales du Royaume et les parlements, sur la conciliation et l’équilibrage entre des libertés contradictoires. La laïcité suppose un espace public neutre, libre de toute croyance religieuse, où évoluent des citoyens soumis au même traitement,  qui partagent des droits, des devoirs communs et un bien commun, qui les placent au delà des différences discriminantes .
Tant que le port du voile restait dans la sphère de l’intime conviction personnelle, il ne contrevenait pas aux principes qui gouvernent la France. Chacun, chacune est libre en effet de croire en son for intérieur en un dieu, de penser que les femmes seraient des êtres inférieurs, qu’il faut voiler pour éviter aux hommes la tentation, qu’on peut marier de force, lapider si elles sont adultères. C’est cela aussi la liberté de penser.  Afficher ce symbole dans l’espace public, régi par les principes de laïcité et d’égalité des sexes, marque une remise en cause de ces principes. On peut encore autoriser un tel affichage au nom de la liberté d’expression. Mais à condition qu’il ne soit pas l’instrument insidieux d’un prosélytisme intégriste, qui range les femmes en deux camps :  soumises ou putes.  Là où commence la violence sociale, morale ou physique contre les femmes qui ne portent pas le voile, doit s’arrêter la liberté de le porter.

Comment en sommes nous arrivés à douter de ce qui fait la structure et la fierté de notre démocratie ? L’affaire du voile est un symptôme, parmi d’autres de la grande confusion qui règne sur les esprits et des régressions à l’œuvre. La régression a lieu sous l’effet conjugué d’un individualisme mal compris, et d’un complexe d’ex-colonisateur.
L’individualisme : le refus crispé de toute norme, qui renvoie à la phobie du moule, conduit à rejeter toute limite, au prétexte qu’elle brimerait La «liberté ».Chacun est « libre » dans notre système libéralo-libertaire. Libre tout seul ? Toutes ces libertés additionnées, ça donne quoi ? La grande chienlit ? Ou la prévalence de la liberté de certains sur les autres ? Ainsi, nous avons eu abondamment droit, nous les féministes, aux brames indignés de la gent publicitaire et médiatique sur les atteintes à la « Liberté d’expression », dès que nous prétendions faire entendre notre son de cloche sur les débordements des représentations sexistes. Ces indignations hypocrites  protégent en fait les intérêts de ceux qui remplissent leurs tiroirs caisses avec ces images. Idem pour  la « liberté » supposée de porter le voile : qui sert elle en réalité ? Un voile peut cacher une barbe…
Mais pas touche à mon « droit à la différence » ! Dans notre société post coloniale, travaillée par une culpabilité mal assumée, la phobie d’être accusé de racisme par « refus de l’autre » conduit à la sacralisation irraisonnée de la différence. Nous vivons ainsi sous la coupe d’une bien-pensance héritée des réflexes de « gauche », dont même la droite est victime. Voilà comment, au nom du respect des coutumes, on nous a fait honte quand nous avons décidé de dénoncer l’excision et de porter devant la justice les cas d’excision. De cet état d’esprit apeuré qui se réfugie dans une tolérance tous azimuts, les islamistes jouent à fond, sans état d’âme.
Le drame est, qu’en réalité, cette bien-pensance là est un véritable racisme, qui ne se voit plus, mais qui survit et se réincarne dans l’antiracisme apparent du « droit à la différence ». Le bigotisme islamiste dont l’équivalent chrétien nous indignerait, c’est « bon pour les maghrébin-es »...

Il est vrai en un sens que le voile n’est qu’un épiphénomène : il  n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’iceberg, c’est la politique de mainmise des « réseaux d’Allah » sur les populations issues de l’immigration, et en particulier sur les jeunes. Grâce à leurs moyens financiers,  ils offrent soutien scolaire, aide aux familles en difficulté, persuadent les élus que les jeunes islamisés seront moins délinquants…
Ne pas abandonner nos jeunes à un endoctrinement aussi mortifère devrait être considéré comme une priorité, un devoir « sacré » de l’Etat. Mais il laisse faire, justifié d’avance par les idées de respect des différences et de libertés absolues…

Les obscurantismes ont la vie dure. Mais ne nous laissons pas tirer insidieusement en arrière : les religions doivent être soumises à la LOI, donc au principe de l’égalité  des sexes. Evidemment, nous sommes laïcardes, puisque féministes.

En pratique, nous demandons :
a)  - l’interdiction du voile dans les lieux d’enseignement et de vie commune (école, fac, entreprise, administration),
- si les agressions envers les femmes non voilées se perpétuaient : l’interdiction du voile dans la rue,
- d’une façon générale, l’application la plus stricte de la loi de 1905,
b) - la fin de l’enseignement des religions  hors des cours d’histoire et de philosophie,
- un enseignement des principes du droit des libertés publiques et de leurs bornes,
- un enseignement sur les discriminations : sexisme, antisémitisme, racisme, homo-lesbo-phobie.





Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des Femmes, 
Anne Vigerie, du Cercle d’étude de réformes féministes.  http://www.c-e-r-f.org/

Riposte laïque : rupture

Riposte laïque : rupture


Immonde attitude de Riposte laique

Il existe pour moi une ligne rouge : la mise en danger d’autrui.

Je peux laisser passer beaucoup de choses, je ne suis ni obsessionnelle ni maniaque, je suis pour la libre expression, le droit à l’erreur et au n’importe quoi … mais je suis sécuritaire, je suis intransigeante lorsque cette ligne là est franchie.

J’ai adressé de nombreux articles à Riposte laïque, qui en a publié beaucoup parmi eux, y compris des articles critiquant d’autres articles parus dans la revue.

Je n’ai jamais fait partie de la rédaction, mais initialement, j’étais dans la ligne de Riposte laique, soit dans la prolongation de la « Coordination laique et féministe » qui avait été tentée 2003-2004. Puis la revue a évolué politiquement et stylistiquement.

Jusqu’à présent, j’avais nettement ralenti mes envois d’articles par rapport à la période du procès de Fanny Truchelut, mais étant donné le courage des fondateurs de Riposte et les attaques dont ils font l’objet, j’avais préféré taire l’essentiel de mes griefs contre la revue.

Mais Riposte laique vient de prendre une décision immonde, inexcusable, une trahison.

J’avais demandé à la revue de prendre des mesures nécessaires à la sécurité de personnes. Elle ne l’a pas fait. Sans explication. J’ai dû insister et exiger ces mesures. Là leur réponse est venue. Immonde. Déni affiché du danger assorti de propos méprisant pour les personnes ainsi mises en danger, face aux tueurs de l’islam.

Nul n’a le droit de décider de prendre des risques face aux assassins fanatiques, sauf les personnes concernées par ces risques. Exposer qui que ce soit à ce risque relève de la trahison.

L’évolution politique  et stylistique de Riposte m’a fait beaucoup de tort, car bien sur l’on est assimilé à un média où nos articles sont publiés. De plus, des titres, des illustrations – dont certaines obscènes et sexistes -, des tags, des commentaires ont été collés à mes articles qui m’insupportaient, (allant jusqu’à modifier l’orthographie féministe que j’utilise, soit le contenu de mon texte), et le public pouvait penser que j’étais aussi l’auteur de ces présentations, ce qui était et est faux.

Je m’étais tue à ce sujet, comme au sujet de mon appréciation politique de la revue, par égard pour les fondateurs de Riposte, soumis à trop d’adversité déjà.

Mais leur attitude actuelle me conduit à décider d’une rupture politique publique avec cette revue.
Je considère depuis plusieurs années maintenant, que le style et le contenu de nombreux articles a un effet politique catastrophique en ce qu’il décrédibilise totalement la lutte idéologique conte l’ideologie de l’islam.

Riposte laique joue aujourd’hui le même rôle de fait à propos de l’islam que le Front national concernant le patriotisme : le rôle de repoussoir rédhibitoire.

Je ne rentrerai pas vraiment dans le détail des composantes de cet effet repoussoir, car il n’est à mon sens que trop évident, sauf pour les adeptes de ce style d’action. L’emploi du mot « muzz » est une insulte insupportable, pour ne donner qu’un exemple.

La France est largement un pays catholique, et ne peut être attirée par une action qui est aussi dénuée d’esprit de charité envers des personnes, même si le fond des propos n’est pas raciste et n’incite pas au racisme.

Aucune personne un tant soit peu civile, décente, ne peut être encline à examiner les critiques de l’islam si elles lui sont présentées comme le fait aujourd’hui Riposte laïque. Riposte démolit ainsi au passage le travail de nombreux militants ( dont le mien) ou érudits, en le rendant inaccessible, car confondu avec son type de publication.

Elisseievna
20 juin 2019

Elisseievna : Ma biographie militante

Ma biographie militante
Je suis une militante bénévole, indépendante. Mon job n’a rien à voir directement avec le féminisme et je n’ai jamais brigué de poste d’intellectuel fonctionnarisé ou salarié ni de poste politique, je ne dépend pas non plus d’un lectorat. D’où ma stricte indépendance, à la différence de la quasi-totalité des militantes actuelles.
Il est de tradition dans le mouvement féministe d’agir dans l’anonymat et collectivement, ce qui me convient et me plait tout à fait – voir l’interview toute récente de Phyllis Chesler à ce propos sur cette pratique aux USA, en France il en est de même. Même la gloiriole de militante ne m’interesse pas. Je participe à des mouvements collectifs ou j’écris pour contribuer à mes idées, qu’elles soient conformes ou non aux désidératas des divers sponsors et soutiens politiques du mouvement féministe actuel.
J’avais des idées féministes depuis longtemps. J’ai commencé à militer dans le mouvement féministe lors de la guerre d’ex-Yougoslavie. Nous soutenions les femmes victimes de violences de tous les pays d’ex-Yougoslavie. J’ai milité alors avec les principales leader du mouvement féministe universaliste : Maya Surduts, Monique Dental, Françoise d'Eaubonne, Michèle Dayras, Sylvie Jan, Suzy Rojtman, Vivianne Monnier, Franky, Josette Trat, Christine Delphy, Françoise Picq, et cette chère et regrettée Akramossadat Mirhosseini …
Puis j’ai participé aux Assises pour les Droits des Femmes, au collectif pour les droits des femmes et au Cercle d’étude de réformes féministes.
Je suis Universaliste – et cela a à voir avec le judaisme -, mais j’ai tout de suite été choquée par les oppositions virulentes entre tendances dans le mouvement alors que pour ma part j’aurais préféré moins de divisions -. Je suis évidemment pour le « droit des femmes à disposer de leur corps », pour que la décision d’avorter ou pas leur appartienne, mais je n’ai jamais considéré l’avortement comme un acte banal et indifférent – et je ne suis pas du tout la seule féministe à penser ainsi, voir les réflexions de Nadja Ringart par exemple. J’ai milité avec le CERF pour des crèches, pour une prise en charge du risque de « parentalité » par mutualisation, pour une réforme des noms des femmes, pour la pénalisation de l’achat de prostitution ou de contrat de mère porteuse, contre une constitution européenne non démocratique, contre le port du voile etc.
Christine Delphy a été brouillée avec moi plus tard à cause de manipulations de la bande de Prochoix, elle a cru sans doute que je l’accusais d’antisémitisme, ce qui n’est pas du tout le cas, mais de toute façon, une grande part d’entre elles m’ont ensuite trahie en trahissant également le mouvement, par un déchainement de haine totalement irrationnelle et stupide contre la critique de des lois de l’islam, alors que cette loi est la base d’une oppression féroce des femmes et de massacres notamment antisémites.
Antoinette Fouque avait obtenu mon téléphone par une de ses militante que j’apprécie, et elle a tenté de me recruter, m’a invitée dans sa demeure du 7eme, pour me présenter à Taslima Nasreen, puis s’en est violemment prise à moi lorsque je lui ai demandé de défendre Robert Redecker ...
Car en effet à partir du 11 septembre, j’ai recherché les origines idéologiques de cet attentat, et j’ai commencé à critiquer la loi du coran, loi JURIDIQUE donc politique, comme d’autres religions d’ailleurs, à critiquer les personnages du dieu du coran qui est pour moi une représentation du diable et du messager Mahomet, dont les biographies rapportent des actes de criminel de guerre et de criminel tout court, et de ce que certaines ont nommé récemment, des porcs, tout en expliquant sans cesse, que les personnes musulmanes sont nos « frères et sœurs humain-e-s » et qu’il serait totalement faux de les juger par confusion avec ces textes anciens, que rien ne justifie la musulmanophobie.
A partir de ce moment là, la presse féministe, qui publiait mes articles depuis 1993, a de moins en moins accepté de les publier. Prochoix en avait publié certains en refusant que je les signe de mon nom, pour ensuite faire courir la calomnie que j’utiliserai plusieurs pseudonymes, pour des raisons obscures. J’ai alors adressé mes articles à publications variées, dont Riposte laique lorsqu’elle a été fondée entre autres par des militantes féministes ayant milité avec Simone de Beauvoir, je viens de rompre à la suite de la trahison des dirigeants de cette revue, qui aujourd’hui mettent en danger des militants et leur entourage de manière délibérée et odieuse.
Le mouvement féministe est tombé dans le relativisme ou l’indifférence coupable en refusant de considérer les LOIS JURIDIQUES DE L’ISLAM pour s’y opposer afin de lutter efficacement contre les violences qu’elles instituent et prônent. Il s’agit clairement d’une trahison de la cause des femmes.
Je suis laïque et agnostique, j’avais bien sur tue sur mon origine à la plupart des militantes, parce que simplement le sujet de nos conversations n’avait rien à voir, puis j’ai parlé de mes origines juives lors que, vers 2000, une vague d’antisémitisme a surgi avec une intifada. J’ai alors relevé des propos d’un antisémitisme crasse chez des féministes et j’ai répondu publiquement, en indiquant alors « d’où je parlais ». Depuis quelques années, je m’oppose aussi à une « russophobie /ukrainophobie » de plus en plus virulente, délirante et allant jusqu’au racisme crasse. Car comme la plupart des juifs russes, j’adore la Russie, toutes Russies.

elisseievna

juillet 2019

Riposte laïque : rupture


Immonde attitude de Riposte laique

Il existe pour moi une ligne rouge : la mise en danger d’autrui.

Je peux laisser passer beaucoup de choses, je ne suis ni obsessionnelle ni maniaque, je suis pour la libre expression, le droit à l’erreur et au n’importe quoi … mais je suis sécuritaire, je suis intransigeante lorsque cette ligne là est franchie.

J’ai adressé de nombreux articles à Riposte laïque, qui en a publié beaucoup parmi eux, y compris des articles critiquant d’autres articles parus dans la revue.

Je n’ai jamais fait partie de la rédaction, mais initialement, j’étais dans la ligne de Riposte laique, soit dans la prolongation de la « Coordination laique et féministe » qui avait été tentée 2003-2004. Puis la revue a évolué politiquement et stylistiquement.

Jusqu’à présent, j’avais nettement ralenti mes envois d’articles par rapport à la période du procès de Fanny Truchelut, mais étant donné le courage des fondateurs de Riposte et les attaques dont ils font l’objet, j’avais préféré taire l’essentiel de mes griefs contre la revue.

Mais Riposte laique vient de prendre une décision immonde, inexcusable, une trahison.

J’avais demandé à la revue de prendre des mesures nécessaires à la sécurité de personnes. Elle ne l’a pas fait. Sans explication. J’ai dû insister et exiger ces mesures. Là leur réponse est venue. Immonde. Déni affiché du danger assorti de propos méprisant pour les personnes ainsi mises en danger, face aux tueurs de l’islam.

Nul n’a le droit de décider de prendre des risques face aux assassins fanatiques, sauf les personnes concernées par ces risques. Exposer qui que ce soit à ce risque relève de la trahison.

L’évolution politique  et stylistique de Riposte m’a fait beaucoup de tort, car bien sur l’on est assimilé à un média où nos articles sont publiés. De plus, des titres, des illustrations – dont certaines obscènes et sexistes -, des tags, des commentaires ont été collés à mes articles qui m’insupportaient, (allant jusqu’à modifier l’orthographie féministe que j’utilise, soit le contenu de mon texte), et le public pouvait penser que j’étais aussi l’auteur de ces présentations, ce qui était et est faux.

Je m’étais tue à ce sujet, comme au sujet de mon appréciation politique de la revue, par égard pour les fondateurs de Riposte, soumis à trop d’adversité déjà.

Mais leur attitude actuelle me conduit à décider d’une rupture politique publique avec cette revue.
Je considère depuis plusieurs années maintenant, que le style et le contenu de nombreux articles a un effet politique catastrophique en ce qu’il décrédibilise totalement la lutte idéologique conte l’ideologie de l’islam.

Riposte laique joue aujourd’hui le même rôle de fait à propos de l’islam que le Front national concernant le patriotisme : le rôle de repoussoir rédhibitoire.

Je ne rentrerai pas vraiment dans le détail des composantes de cet effet repoussoir, car il n’est à mon sens que trop évident, sauf pour les adeptes de ce style d’action. L’emploi du mot « muzz » est une insulte insupportable, pour ne donner qu’un exemple.

La France est largement un pays catholique, et ne peut être attirée par une action qui est aussi dénuée d’esprit de charité envers des personnes, même si le fond des propos n’est pas raciste et n’incite pas au racisme.

Aucune personne un tant soit peu civile, décente, ne peut être encline à examiner les critiques de l’islam si elles lui sont présentées comme le fait aujourd’hui Riposte laïque. Riposte démolit ainsi au passage le travail de nombreux militants ( dont le mien) ou érudits, en le rendant inaccessible, car confondu avec son type de publication.

Elisseievna
20 juin 2019





Guy Sebag, président israelien de Riposte laïque

https://elisseievna-ripostelaique.blogspot.com/2019/11/riposte-laique-rupture.html 


Attitude immonde de Riposte laique





 


J'accuse Guy Sebag - directeur de publication de Riposte laique - et Pierre Cassen - auteur pouvant modifier les publications - de délation pouvant avoir pour conséquence de mettre la vie d'autrui en danger.- pas de délation par intérêt, juste par choix d'utiliser d'autres comme "outil" de messages politiques, message perdant par là même d'ailleurs tout sens.


Mouvement féministe

http://elisseievna-feministe.blogspot.com










elisseievna

Article du CERF et de Anne Zelensky en 2003

Paru dans " Le Monde" du 29 mai 2003 :  


LAICARDES,  PUISQUE FEMINISTES


La question du voile islamique qui réapparaît dans le débat, inquiète depuis longtemps les féministes. 
Les jeunes filles ou femmes le portent au nom d’une liberté, celle d’exercer leur religion. Le port du voile n’est pas qu’un signe d’appartenance à une religion. Il symbolise la place de la femme dans l’islam tel que le lit l’islamisme.  Cette place est dans l’ombre, la relégation, la soumission à l’homme. Que des femmes le revendiquent ne change rien au sens qui l’affecte. Il n’est plus à prouver que les dominé(e)s sont les plus fervents supporters de leur mise sous tutelle. Il n’est plus sûre oppression que l’auto oppression. Mais les jeunes filles qui s’accrochent à leur voile, ne veulent pas pour autant renoncer aux bienfaits d’un état laïc et officiellement égalitaire.

Or c’est là que réside le nœud du problème. La France est une nation qui respecte deux principes : la laïcité, qui suppose la séparation du religieux et du politique, et l’égalité des sexes. Ces principes sont l’aboutissement de longues luttes, qui tout au long de notre histoire, ont tenté de donner le pas à la loi humaine sur la loi divine et de faire triompher la raison sur la foi. Le droit français s’est construit au cours des siècles, depuis les lois fondamentales du Royaume et les parlements, sur la conciliation et l’équilibrage entre des libertés contradictoires. La laïcité suppose un espace public neutre, libre de toute croyance religieuse, où évoluent des citoyens soumis au même traitement,  qui partagent des droits, des devoirs communs et un bien commun, qui les placent au delà des différences discriminantes .
Tant que le port du voile restait dans la sphère de l’intime conviction personnelle, il ne contrevenait pas aux principes qui gouvernent la France. Chacun, chacune est libre en effet de croire en son for intérieur en un dieu, de penser que les femmes seraient des êtres inférieurs, qu’il faut voiler pour éviter aux hommes la tentation, qu’on peut marier de force, lapider si elles sont adultères. C’est cela aussi la liberté de penser.  Afficher ce symbole dans l’espace public, régi par les principes de laïcité et d’égalité des sexes, marque une remise en cause de ces principes. On peut encore autoriser un tel affichage au nom de la liberté d’expression. Mais à condition qu’il ne soit pas l’instrument insidieux d’un prosélytisme intégriste, qui range les femmes en deux camps :  soumises ou putes.  Là où commence la violence sociale, morale ou physique contre les femmes qui ne portent pas le voile, doit s’arrêter la liberté de le porter.

Comment en sommes nous arrivés à douter de ce qui fait la structure et la fierté de notre démocratie ? L’affaire du voile est un symptôme, parmi d’autres de la grande confusion qui règne sur les esprits et des régressions à l’œuvre. La régression a lieu sous l’effet conjugué d’un individualisme mal compris, et d’un complexe d’ex-colonisateur.
L’individualisme : le refus crispé de toute norme, qui renvoie à la phobie du moule, conduit à rejeter toute limite, au prétexte qu’elle brimerait La «liberté ».Chacun est « libre » dans notre système libéralo-libertaire. Libre tout seul ? Toutes ces libertés additionnées, ça donne quoi ? La grande chienlit ? Ou la prévalence de la liberté de certains sur les autres ? Ainsi, nous avons eu abondamment droit, nous les féministes, aux brames indignés de la gent publicitaire et médiatique sur les atteintes à la « Liberté d’expression », dès que nous prétendions faire entendre notre son de cloche sur les débordements des représentations sexistes. Ces indignations hypocrites  protégent en fait les intérêts de ceux qui remplissent leurs tiroirs caisses avec ces images. Idem pour  la « liberté » supposée de porter le voile : qui sert elle en réalité ? Un voile peut cacher une barbe…
Mais pas touche à mon « droit à la différence » ! Dans notre société post coloniale, travaillée par une culpabilité mal assumée, la phobie d’être accusé de racisme par « refus de l’autre » conduit à la sacralisation irraisonnée de la différence. Nous vivons ainsi sous la coupe d’une bien-pensance héritée des réflexes de « gauche », dont même la droite est victime. Voilà comment, au nom du respect des coutumes, on nous a fait honte quand nous avons décidé de dénoncer l’excision et de porter devant la justice les cas d’excision. De cet état d’esprit apeuré qui se réfugie dans une tolérance tous azimuts, les islamistes jouent à fond, sans état d’âme.
Le drame est, qu’en réalité, cette bien-pensance là est un véritable racisme, qui ne se voit plus, mais qui survit et se réincarne dans l’antiracisme apparent du « droit à la différence ». Le bigotisme islamiste dont l’équivalent chrétien nous indignerait, c’est « bon pour les maghrébin-es »...

Il est vrai en un sens que le voile n’est qu’un épiphénomène : il  n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’iceberg, c’est la politique de mainmise des « réseaux d’Allah » sur les populations issues de l’immigration, et en particulier sur les jeunes. Grâce à leurs moyens financiers,  ils offrent soutien scolaire, aide aux familles en difficulté, persuadent les élus que les jeunes islamisés seront moins délinquants…
Ne pas abandonner nos jeunes à un endoctrinement aussi mortifère devrait être considéré comme une priorité, un devoir « sacré » de l’Etat. Mais il laisse faire, justifié d’avance par les idées de respect des différences et de libertés absolues…

Les obscurantismes ont la vie dure. Mais ne nous laissons pas tirer insidieusement en arrière : les religions doivent être soumises à la LOI, donc au principe de l’égalité  des sexes. Evidemment, nous sommes laïcardes, puisque féministes.

En pratique, nous demandons :
a)  - l’interdiction du voile dans les lieux d’enseignement et de vie commune (école, fac, entreprise, administration),
- si les agressions envers les femmes non voilées se perpétuaient : l’interdiction du voile dans la rue,
- d’une façon générale, l’application la plus stricte de la loi de 1905,
b) - la fin de l’enseignement des religions  hors des cours d’histoire et de philosophie,
- un enseignement des principes du droit des libertés publiques et de leurs bornes,
- un enseignement sur les discriminations : sexisme, antisémitisme, racisme, homo-lesbo-phobie.





Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des Femmes, 
Anne Vigerie, du Cercle d’étude de réformes féministes.  http://www.c-e-r-f.org/