Les féministes historique de Riposte laique en compagnie de Simone de Beauvoir

Elisseievna : Mise au point : les droits humains sont pour tout le monde

Mise au point concernant mon article dans Riposte laique sur Christiane Taubira :

Les droits humains sont pour tout le monde. En tant que féministe, je défends un aspect des droits humains, les droits des femmes.

Je sais que toutes les auteures ici citées partagent ce principe.  Voilà comment je l'applique pour ma part.

En 2008, j'ai défendu Fanny Truchelut, victime entre autres de poursuite judiciaires sur la base d'une loi pénale si peu claire, qu'une décision de la "Halde" avait été jugée utile pour en préciser le sens, ce qui aurait du suffire à prouver que cette condamnation contrevenait au principe de légalité ... et j'ai aussi défendu la militante pro-voile qui l'attaquait, Horia Demiati, quand elle fut l'objet de dessins la caricaturant en vermine : j'ai expliqué alors qu'il est inadmissible d'animaliser de la sorte des personnes humaines ...
En 2010, j'ai fait la mise au point suivante concernant les menaces de viol et de mort  contre Marine le Pen, et j'ai malheureusement constaté qu'aucune des associations féministes qui affirment avoir pour objet principale la  défense des femmes politiques contre les insultes, na jugé utile de défendre cette femme politique contre de telles menaces (!).
En 2013 aujourd'hui, j'ai pris l'initiative, de soutenir Christiane Taubira, victime d'un montage-photos insultant et rappelant des idéologies de classement des races. Certes Christiane Taubira a plus de soutiens que Marine Le Pen face aux insultes graves, mais peu importe : il faut exprimer que l'on refuse de telles attaques contre des personnes, il est important de rappeler ces principes.

A chaque fois j'ai reçu moi même des menaces et insultes diverses. A chaque fois j'ai répondu la même chose : LES DROITS HUMAINS SONT POUR TOUT LE MONDE, la liberté d'expression n'inclue pas celle de menacer et d'insulter.

J'ai commencé à défendre les droits humains quand le monde était divisé en deux camps, est ouest, et menacés par l'apocalypse nucléaire. Malgré ce danger, nous étions un certain nombre à affirmer : LES DROITS HUMAINS SONT POUR TOUT LE MONDE.

La thèse contraire c'est la thèse de Saint Just, la thèse de la terreur, la thèse des accusateurs publics à la Fouquier-Tinville : " PAS DE LIBERTE POUR LES ENNEMIS DE LA LIBERTE !, PAS DE DROITS POUR LES ENNEMIS DE LA LIBERTE" ... un principe monstrueux et sanguinaire...


Je suis insultée par l'accusation qui m'a été faite d'insulter quelqu'un parce que j'ai dis qu'agissait comme un collabo une personne qui a révélé le nom d'un juif critique de l'islamisme, l'exposant ainsi aux éxécuteurs de la justice islamique, animés, comme les nazis, par un projet génocidaire contre les juifs: cette comparaison n'était pas l'emploi du mot collabo dans son sens dévoyé d'insulte, mais dans son sens de catégorie historique d'attitude face à des mouvements génocidaires. Et je maintiens mon appréciation : il s'agit du même type d'attitude et du même niveau de responsabilité et d'immoralité. A ceux qui ne sont pas d'accord avec cette opinion de montrer qu'elle serait erronée...
Comme la personne en question est très fière de publier elle-même son scoop, on se demande vraiment où est le problème pour elle : elle en très fière, elle le dit et le répète, le publie et le republie, m'objectant ce qu'elle estime être une bonne raison de l'avoir fait : bon, on peut estimer qu'elle estime avoir réduit mes arguments à néant ... alors à quoi bon taxer ma classification d'insulte ...? Ha, c'est vrai que c'est tellement mieux de ne pas se voir contredire du tout ... : malheureusement, cette option n'est pas prévue dans les régimes démocratiques.

LIRE : http://islam-et-nazisme.blogspot.fr/

Dénoncer des critiques de l'islam, publier leur nom, c'est lever la protection contre l'assassinat ou pire, et c'est un acte du même genre que l'extradition vers des pays pratiquant peine de mort et torture puisque cela expose aux mêmes risques. 
Or je rappelle que la Cour Européene des droits de l'homme interdit à tout Etat d'extrader vers des pays où est risquée la peine de mort ou la torture, et a interdit l'extradition vers ces pays, même de terroristes ayant assassiné ... 
La Cour ne fait en aucun sienne la thèse de " pas de droit, pas de liberté pour les ennemis de la liberté". 

Voilà toutes les raisons pour lesquelles je me sens particulièrement insultée et je trouve particulièrement honteux cette accusation portée contre moi, alors que mes propos sont nécessaires pour rappeler ce que la Cour Européenne énonce constamment dans sa jurisprudence, et pour ne pas pratiquer le "négationisme en temps réel" des doctrines génocidaires contre les juifs aujourd'hui, et des motivations des assassinat et tortures de juifs qui sont le fait d'adeptes de ces doctrines.

Il en va de l'honneur des féministes ne pas laisser passer d'insultes envers les femmes politiques ou les autres militantes, à fortiori de ne pas laisser passer d'insultes racistes, de menaces de viol ou de mort, ou de délation mettant en danger la vie d'autrui.


Les droits humains sont pour tout le monde


Les droits humains sont pour tout le monde. Le combat féministe est avant tout un combat pour le respect des droits humains des femmes.

Espérons que nos mouvements féministes actuels ne l'oublierons à propos des menaces publiques extrêmement graves du rappeur "Cortex" ( http://cortex.agence-presse.net/2009/06/21/interview-cortex/ Cortex (Sébastien Gozlin) contre Marine le Pen.

10 décembre 1948 Déclaration universelle des droits de l’homme
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.



Soutien à Taubira, violemment insultée et comparée à un singe

Réponse à l’article de Maxime Lépante sur Taubira et les singes
Le photo montage montrant Christiane Taubira à coté d’un petit singe, avec le commentaire  » à 18 mois / aujourd’hui », signifie que Christiane Taubira serait plus singe qu’humain, ce qui se réfère aux théories infériorisant les noirs, les classant plus dans le règne animal que dans le genre humain : ce photo-montage, que je ne veux même pas reproduire ici, est absolument répugnant.
Dans l’histoire, les noirs ont été victimes de persécutions particulières et d’idéologies particulières les infériorisant et les animalisant. Le fait que la traite des noirs ait été entre autres le fait d’autres noirs n’y change rien. Le fait que des blancs aussi soit caricaturés en singe, n’y change rien : ces idéologies existent, elles existent à l’encontre des noirs et la réciproque n’est pas vrai : aucun idéologue noir n’a remis en cause l’humanité des blancs. C’est à ces idéologies horribles que ce montage fait penser, aucun politique ne peut agir en ignorance ou occultant l’histoire du mépris des noirs, et par conséquent ce montage est une insulte violente contre la Ministre.
Quoi qu’une personne ait fait ou dit, on ne lui ôte pas son humanité.
Elisseievna

Anne Zelensky victime d'une chasse aux sorcières de la part de certaines féministes ...


"Chasse à la sorcière", par Anne Zelensky
Le Monde.fr | 07.03.2011 à 12h10 • Mis à jour le 02.03.2012 à 07h47 |Par Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des femmes

Une grande ombre s'étend sur le pays des Lumières. Il ne fait pas bon y exprimerune pensée libre. Les mêmes qui honnissent la censure et clament le droit à la liberté d'expression tentent de bâillonner ceux et celles qui ne pensent pas"correctement". Une véritable police de la pensée s'est mise en place via les associations antiracistes et les milieux gaucho féministes.
Me voilà ainsi l'objet d'une vraie curée de la part de tout un secteur féministe. Depuis que j'ai osé participer aux "Assises sur l'islamisation de l''Europe", le 18 décembre 2010, je suis devenue la femme à abattre. On me range carrément à l'extrême droite. Deux faits attestent de cette chasse à la Sorcière.
Dans le dernier numéro de janvier 2011 de Prochoix, en partie consacré à medémolir, on peut lire sous la plume de Caroline Fourest : "Entre Christine Delphy qui milite désormais aux côtés des Indigènes de la République et Anne Zelensky qui milité désormais aux côtés du Bloc Identitaire, le moins qu'on puisse dire c'est que tous les chemins du féminisme ne mènent pas à l'universalisme laique…"
Le raccourci est saisissant de malhonnêteté. Les fameux Identitaires, qui en effet sont parmi les nombreux organisateurs de ces Assises, sont une poignée de gens catalogués "extrême droite". En fait, je les ai côtoyés, le temps d'une journée, je n'ai jamais milité avec eux, puisque mon engagement depuis plus de quarante ans, est aux côtés de la gauche.
Le vrai danger n'est pas là, dans ce groupuscule minoritaire. Il est plutôt dans la progression d'une islamisation des sociétés européennes, téléguidée par des extrémistes qui gagnent du terrain. Cette progression inquiète les peuples et, faute d'être entendus par leurs dirigeants, ils se rabattent sur l'extrême droite. Mais à gauche, on en est resté à la vision du fascisme des années 1940, et en s'obsédant sur une extrême droite qui a évolué, on fait son jeu. La preuve en est la montée de Marine le Pen, plus préoccupante que l'existence d'une poignée d'Identitaires. Il faut se poser la bonne question : pourquoi cette montée des droites en Europe ? Y répondre en culpabilisant les peuples supposés ignares, et en criant au populisme, du haut d'une arrogance propre à une certaine gauche de droit divin, là encore ne fait qu'exaspérer ces peuples.
Par contre, revenons à Prochoix : comment qualifier les procédés de cette revue féministe, qui me consacre donc trois articles, m'attaquant personnellement, sans jamais citer mes textes ? Je n'ai pas droit à être entendue. Les héraults de la tolérance pratiquent des méthodes qui fleurent bon leur stalinisme.
Deuxième fait. J'étais invitée à animer le 24 février un séminaire à l'EHESS, auprès d'étudiants en master, sur "Ce que célébrer les 40 ans du MLF veut dire"dans le cadre des Hautes Etudes "Politique et sexualité". Il s'agissait de traiter ce thème en interrogeant des "historiques" comme moi. On m'a souvent invitée dans le cadre universitaire. Quelques jours avant, la chercheuse qui m'avait conviée, me décommande. Soumise à des pressions violentes, dont elle prétend ne passavoir l'origine ( ce serait des étudiants), elle renonce à m'inviter pour éviterl'obstruction et le chahut. A part moi, elle a invité d'autres "historique " : Christine Dephy et Antoinette Fouque. Je gage qu'elle ne décommandera pas Christine Delphy, compagne de route des Indigènes de la république, et adepte du voile. Parmi les jeunes universitaires, elle bénéficierait d'une grande estime. Elevées au biberon du  touche pas à mon pote", celles-ci se soucient plus d'antiracisme que de sexisme.
Que se passe t il donc ? Comment les héritières du Mouvement des femmes des années 1970 en sont elles arrivées là ? Un peu d'histoire s'impose. La plupart des pionnières des années 70 se sont évanouies dans la nature, sont mortes de chagrin, se sont consacrées aux femmes battues ou encore se sont réfugiées dans les bras de l'université, via les études féministes, Gender studies. Le généreux Mouvement des femmes s'est disloqué, éparpillé en myriades de groupes occupés à remailler les trous du patriarcat ou à se tailler une petite place au soleil. Incapacité complète à se coordonner, à tenter d'acquérir une visibilité politique. Le féminisme est encore dans sa période infantile. Il y a eu cette superbe explosion, où ont volé en éclats les dogmes et impostures de la domination, où des femmes se sont mises à penser enfin par elles-mêmes, où elles ont revendiqué sans concession leur liberté, où elles ont affirmé leur solidarité avec leurs sœurs. Cela s'est appelé la sororité. Et puis, on est retourné au no woman's land de toujours, avec quelques amendements. Rien d'étonnant à cela, l'espérance est violente, l'Histoire lente.
Comme tous les groupes incapables de convertir le cri en revendication politique, la plupart des féministes ont cessé d'inventer, ont déserté le combat et se sont rabattues sur la doxa gauchiste. Abandon d'une pensée et d'une action féministe autonome pour adopter les credos de l'altermondialisme : anticolonialisme, antiracisme, rejet de la civilisation occidentale, préférence pour l'autre, pourvu qu'il soit d'ailleurs, tolérance à géométrie variable,… Ainsi, les mêmes qui honnissaient les religions se sont muées en défenseuses inconditionnelles de l'islam. Pas touche au sacré Coran, qu'elles n'ont pas vraiment lu. Là où on suit ce texte au pied de la lettre, elle seraient au cachot ou lapidées. Oui, mais il y a les interprétations du texte ; oui, mais la religion catholique n'a pas fait mieux… Le"oui, mais", cette volonté de tout comprendre - si "féminine" - est la face cachée de l'impuissance et d'une forme de lâcheté.
Pour ma part, j'ai continué sur ma lancée. Je bouge encore. Je me permets depenser par moi-même, avec les risques inhérents à l'exercice. On ne me pardonne pas d'être sortie du cadre où on m'avait coincée. Après les obligatoires années de purgatoire - le féminisme n'est jamais une partie de plaisir ni le plus court chemin vers la reconnaissance - on m'a rangée dans l'armoire des antiquités, celle des historiques. D'hystériques nous étions devenues, certaines d'entre nous, "historiques". Entendez par là, momifiées at vitam aeternam dans la posture de promotrices de l'avortement. Les grouillotes de Madame Veil, en quelque sorte. L'essentiel était de nous assigner à résidence. D'autre part, cette reconnaissance a fait grincer quelques dents du côté des "sœurs", qui n'en bénéficiaient pas. Sous la sororité, couvait la traditionnelle jalousie pour celle qui réalise ait ce qu'on ne peut pas faire. Elle explose maintenant.
Il faut tirer une vigoureuse sonnette d'alarme. La liberté d'expression est le garant absolu de la vitalité d'une pensée. Dans ce pays, on ne peut plus rien dire sansêtre immédiatement vouée aux gémonies, poursuivie au tribunal ou interdite de parole. Ce n'est pas en faisant taire une parole dérangeante, qu'on escamotera ce qui dérange.
Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des femmes

L'article du CERF et de Anne Zelensky de 2003 : " Laïcardes puisque féministes"

Paru dans " Le Monde" du 29 mai 2003 :  


LAICARDES,  PUISQUE FEMINISTES


La question du voile islamique qui réapparaît dans le débat, inquiète depuis longtemps les féministes. 
Les jeunes filles ou femmes le portent au nom d’une liberté, celle d’exercer leur religion. Le port du voile n’est pas qu’un signe d’appartenance à une religion. Il symbolise la place de la femme dans l’islam tel que le lit l’islamisme.  Cette place est dans l’ombre, la relégation, la soumission à l’homme. Que des femmes le revendiquent ne change rien au sens qui l’affecte. Il n’est plus à prouver que les dominé(e)s sont les plus fervents supporters de leur mise sous tutelle. Il n’est plus sûre oppression que l’auto oppression. Mais les jeunes filles qui s’accrochent à leur voile, ne veulent pas pour autant renoncer aux bienfaits d’un état laïc et officiellement égalitaire.

Or c’est là que réside le nœud du problème. La France est une nation qui respecte deux principes : la laïcité, qui suppose la séparation du religieux et du politique, et l’égalité des sexes. Ces principes sont l’aboutissement de longues luttes, qui tout au long de notre histoire, ont tenté de donner le pas à la loi humaine sur la loi divine et de faire triompher la raison sur la foi. Le droit français s’est construit au cours des siècles, depuis les lois fondamentales du Royaume et les parlements, sur la conciliation et l’équilibrage entre des libertés contradictoires. La laïcité suppose un espace public neutre, libre de toute croyance religieuse, où évoluent des citoyens soumis au même traitement,  qui partagent des droits, des devoirs communs et un bien commun, qui les placent au delà des différences discriminantes .
Tant que le port du voile restait dans la sphère de l’intime conviction personnelle, il ne contrevenait pas aux principes qui gouvernent la France. Chacun, chacune est libre en effet de croire en son for intérieur en un dieu, de penser que les femmes seraient des êtres inférieurs, qu’il faut voiler pour éviter aux hommes la tentation, qu’on peut marier de force, lapider si elles sont adultères. C’est cela aussi la liberté de penser.  Afficher ce symbole dans l’espace public, régi par les principes de laïcité et d’égalité des sexes, marque une remise en cause de ces principes. On peut encore autoriser un tel affichage au nom de la liberté d’expression. Mais à condition qu’il ne soit pas l’instrument insidieux d’un prosélytisme intégriste, qui range les femmes en deux camps :  soumises ou putes.  Là où commence la violence sociale, morale ou physique contre les femmes qui ne portent pas le voile, doit s’arrêter la liberté de le porter.

Comment en sommes nous arrivés à douter de ce qui fait la structure et la fierté de notre démocratie ? L’affaire du voile est un symptôme, parmi d’autres de la grande confusion qui règne sur les esprits et des régressions à l’œuvre. La régression a lieu sous l’effet conjugué d’un individualisme mal compris, et d’un complexe d’ex-colonisateur.
L’individualisme : le refus crispé de toute norme, qui renvoie à la phobie du moule, conduit à rejeter toute limite, au prétexte qu’elle brimerait La «liberté ».Chacun est « libre » dans notre système libéralo-libertaire. Libre tout seul ? Toutes ces libertés additionnées, ça donne quoi ? La grande chienlit ? Ou la prévalence de la liberté de certains sur les autres ? Ainsi, nous avons eu abondamment droit, nous les féministes, aux brames indignés de la gent publicitaire et médiatique sur les atteintes à la « Liberté d’expression », dès que nous prétendions faire entendre notre son de cloche sur les débordements des représentations sexistes. Ces indignations hypocrites  protégent en fait les intérêts de ceux qui remplissent leurs tiroirs caisses avec ces images. Idem pour  la « liberté » supposée de porter le voile : qui sert elle en réalité ? Un voile peut cacher une barbe…
Mais pas touche à mon « droit à la différence » ! Dans notre société post coloniale, travaillée par une culpabilité mal assumée, la phobie d’être accusé de racisme par « refus de l’autre » conduit à la sacralisation irraisonnée de la différence. Nous vivons ainsi sous la coupe d’une bien-pensance héritée des réflexes de « gauche », dont même la droite est victime. Voilà comment, au nom du respect des coutumes, on nous a fait honte quand nous avons décidé de dénoncer l’excision et de porter devant la justice les cas d’excision. De cet état d’esprit apeuré qui se réfugie dans une tolérance tous azimuts, les islamistes jouent à fond, sans état d’âme.
Le drame est, qu’en réalité, cette bien-pensance là est un véritable racisme, qui ne se voit plus, mais qui survit et se réincarne dans l’antiracisme apparent du « droit à la différence ». Le bigotisme islamiste dont l’équivalent chrétien nous indignerait, c’est « bon pour les maghrébin-es »...

Il est vrai en un sens que le voile n’est qu’un épiphénomène : il  n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’iceberg, c’est la politique de mainmise des « réseaux d’Allah » sur les populations issues de l’immigration, et en particulier sur les jeunes. Grâce à leurs moyens financiers,  ils offrent soutien scolaire, aide aux familles en difficulté, persuadent les élus que les jeunes islamisés seront moins délinquants…
Ne pas abandonner nos jeunes à un endoctrinement aussi mortifère devrait être considéré comme une priorité, un devoir « sacré » de l’Etat. Mais il laisse faire, justifié d’avance par les idées de respect des différences et de libertés absolues…

Les obscurantismes ont la vie dure. Mais ne nous laissons pas tirer insidieusement en arrière : les religions doivent être soumises à la LOI, donc au principe de l’égalité  des sexes. Evidemment, nous sommes laïcardes, puisque féministes.

En pratique, nous demandons :
a)  - l’interdiction du voile dans les lieux d’enseignement et de vie commune (école, fac, entreprise, administration),
- si les agressions envers les femmes non voilées se perpétuaient : l’interdiction du voile dans la rue,
- d’une façon générale, l’application la plus stricte de la loi de 1905,
b) - la fin de l’enseignement des religions  hors des cours d’histoire et de philosophie,
- un enseignement des principes du droit des libertés publiques et de leurs bornes,
- un enseignement sur les discriminations : sexisme, antisémitisme, racisme, homo-lesbo-phobie.





Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des Femmes, 
Anne Vigerie, du Cercle d’étude de réformes féministes.  http://www.c-e-r-f.org/




Elisseievna publiée en 1995 par SOS sexisme aux côtés de Fiammetta Venner

  Parmi les différentes publications de mes articles dans des revues et livres féministes, je citerai plus particulièrement ce livre, car il concrétise la réunion d'une  parties des féministes que j'ai cotoyées dans le mouvement féministe,  dont certaines aujourd'hui décédées ..

Michèle  Dayras et son association SOS Sexisme publient en 1995 un recueil d'articles où je figure aux côtés de Nelly Trummel, André Michel, Francine Bavay, Françoise d'Eaubonne  et ... Claudie Lesselier et Fiammetta Venner.

Il apparait clairement que le mouvement féministe se préoccupe du sort de toutes les femmes, de toutes "religions" ...

Mon blog actuel :  http://elisseievnatome2.blogspot.fr/  http://elisseievna.blogspot.fr/

FEMMES ET VIOLENCES DANS LE MONDE
Editions L'Harmattan 
  

Sommaire de l'ouvrage : 

·         Généralités

17-22
23-34
o    Au secours
35-42
Artículo
61-66
67-72
73-82
o    Choix du sexe de l'enfant: sexocide et féminicide
83-88

·         Europe

o    Pauvreté, précarité: le sort des femmes en France
93-98

105-116
117-120
121-124
125-128
129-138
139-146
147-150
151-158
159-174
175-177

·         Amériques


·         Afrique

207-220
221-230

·         Asie

235-242

·         Moyen-Orient

261-270
271-278
279-296
297-302
303-304

·         Un espoir pour les femmes

309-314
315-316