Annie Sugier
Annie Sugier, née en 1949, militante
féministe, présidente de la LDIF (Ligue du droit international des femmes)1, est scientifique de formation, physicienne
et chimiste, cadre supérieur, elle a fait toute sa carrière dans le nucléaire
où elle a occupé le poste de directrice de la radioprotection dans l’organisme
d’expertise publique en sécurité nucléaire.
Sommaire
Biographie
Elle a contribué à plusieurs ouvrages
collectifs, notamment : « Histoires du MLF » ;
« Maternité esclave » ; « Le livre noir de
la condition des femmes ». Elle a publiéFemmes voilées aux Jeux
Olympiques sur les 20 ans du combat du « Comité Atlanta+ ».
Elle publie régulièrement des tribunes dans Libération et Le Monde.
Mise au point à propos de sa participation
à la rédaction du journal électronique Riposte laïque : Annie Sugier a quitté
cette rédaction à l’été 2010 n’étant plus d’accord avec le ton et les alliances
conclues par le journal. Dans l'un de ces derniers articles pour ce journal,
elle affirmait toutefois qu'elle comptait se rendre à l'« apéro
saucisson-pinard » organisé par Riposte laïque et le Bloc identitaire, car elle n'y voyait
« rien de mal »2.
Dès les années 1970, Annie Sugier s’est
engagée dans le mouvement
de libération des femmes.
Présidente de la Ligue du droit international
des femmes (LDIF, créée en 1983 par Simone de Beauvoir),
elle s'est attaquée au niveau international à la notion de relativisme culturel
par opposition à l’universalisme du droit des femmes. Elle a également mené un
combat contre les violences dont sont victimes les jeunes filles issues de
l’immigration : excision, retour forcé au pays, crimes d’honneur. Autre
action majeure, celle dite des « mères d’Alger », contre les
enlèvements d’enfants issus de couples franco-algériens qui a donné lieu à la
signature d’une convention entre la France et l’Algérie. La LDIF a joué un rôle
majeur dans le cadre de la procédure judiciaire suite à l’affaire de Sohane
morte brûlée vive à Vitry-sur-Seine (constitution
de partie civile au nom de la LDIF et obtention de la qualification de crime
sexiste, une première en France).
Autre combat celui du sport et en
particulier des Jeux olympiques (à
travers une association spécialisée : le Comité Atlanta + créé en 1995)
afin de dénoncer l'apartheid sexuel et les discriminations à l’encontre des
sportives.
Annie Sugier fait partie du jury du prix
Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes.
Elle est membre du CA de la CLEF (Femmes
Coordination Française du Lobby Européen des Femmes) et du MPCT (Mouvement pour
la Paix et Contre le Terrorisme)3.
Elle est membre du Parti Socialiste.
Annie Sugier est Officier de la Légion
d’honneur et officier le l’Ordre du mérite.
Elle a passé son brevet de pilote d’avion
privé, et a pratiqué ce sport pendant une décennie.
Publications
- Femmes voilées aux Jeux
Olympiques, 2012,
Éditions Jourdan, 316 pages
- Maternité esclave, Ouvrage collectif signé
« Les chimères », dont faisait partie Annie Sugier, qui a en
outre assuré l’assemblage des textes» 1975, Édition 10/18
- Les Femmes s’entêtent', préface de Simone de
Beauvoir, Livre collectif, 1975, Idées, Gallimard
- Histoires du MLF, préface par Simone de
Beauvoir, sous le pseudonyme d'Annie de Pisan, avec comme coauteure Anne
Zelensky (sous le pseudonyme Anne Tristan), 1977, Éditions Calmann-Levy,
Paris
- Le Livre noir de la condition
des femmes,
dirigé par Christine Ockrent, coordonné par Sandrine Treiner, postface de
Françoise Gaspard avec la collaboration de 40 contributeurs, dont Annie
Sugier, article intitulé « le voile n’est pas un signe religieux
comme les autres »article intitulé « le voile n’est pas un signe
religieux comme les autres »2006, XO Editions
- (Re) découvrir l’œuvre de
Simone de Beauvoir', Du Deuxième Sexe à La Cérémonie des adieux, sous la direction de
Julia Kristeva, Pascale Fautrier, Pierre-Louis Fort, Anne Strasser, 2005,
article intitulé « nos chemins se sont croisés » signé Annie
Sugier Le bord de l’eau éditions.
- Les Temps modernes', La transmission Beauvoir, 63e année
Janvier-Mars 2008 n° 647-648, 2008, Article signé Annie Sugier, « la
plaque errante de Sohane », TM éditions
- L’empreinte Beauvoir, Des écrivains racontent,
Liliane Lazar, article signé Annie Sugier, « une rencontre
improbable », 2009, L’Harmattan
Notes et références
2. Annie Sugier, Les mot d’ordre des adversaires de l’apéro : courage
fuyons !, Riposte laïque, 14 juin 2010.
Voir aussi
Sources
- Lionel Duroy, « La vie deux fois passionnée d'Annie Sugier », La Recherche, no 288
06/1996 rubrique ITINÉRAIRE
Lien externe
Annie Sugier, Présidente de la LDIF photo - ©Maxime Kaar / Comité Laïcité et République, elle présente à l’Hôtel de ville de Paris le projet JO Londres 2012 nominé pour le prix CLR 2010.
Annie Sugier militante féministe, présidente de la LDIF, est scientifique de formation, physicienne et chimiste, cadre supérieur, elle a fait toute sa carrière dans le nucléaire où elle a occupé le poste de directrice de la radioprotection dans l’organisme d’expertise publique en sécurité nucléaire.
Elle a contribué à plusieurs ouvrages collectifs, notamment : « Histoires du MLF » ; « Maternité esclave » ; « Le livre noir de la condition des femmes ». Elle prépare un livre sur les 20 ans du combat du « Comité Atlanta+ ». Elle publie régulièrement des tribunes dans Libération et Le Monde.
Mise au point à propos de sa participation à la rédaction du journal électronique Riposte Laïque : Annie Sugier a quitté cette rédaction à l’été 2010 n’étant plus d’accord avec le ton et les alliances conclues par le journal.
Annie Sugier militante féministe, présidente de la LDIF, est scientifique de formation, physicienne et chimiste, cadre supérieur, elle a fait toute sa carrière dans le nucléaire où elle a occupé le poste de directrice de la radioprotection dans l’organisme d’expertise publique en sécurité nucléaire.
Elle a contribué à plusieurs ouvrages collectifs, notamment : « Histoires du MLF » ; « Maternité esclave » ; « Le livre noir de la condition des femmes ». Elle prépare un livre sur les 20 ans du combat du « Comité Atlanta+ ». Elle publie régulièrement des tribunes dans Libération et Le Monde.
Mise au point à propos de sa participation à la rédaction du journal électronique Riposte Laïque : Annie Sugier a quitté cette rédaction à l’été 2010 n’étant plus d’accord avec le ton et les alliances conclues par le journal.
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