Malka Marcovich est une grande militante contre la prostitution et la pornographie. Elle se consacre aujourd'hui à d'autres activités.
Elle est l'auteure entre autres d'un livre très important sur les Nations Unies, où elle est intervenue en tant que dirigeante d'une association non gouvernementale.
Plus récemment elle a publié sur livre sur l'histoire de la SNCF et des déportations pendant la guerre.
Elle a publié un seul et unique article dans Riposte laique en 2009 ( comme Annie Sugier, elle n'en partage certainement pas l'orientation politique actuelle), au sujet de l'affaire Al Dura, cette affaire terrible où certains ont voulu raviver le mythe des juifs tueurs d'enfants.
http://malkamarcovich.canalblog.com/archives/2008/08/31/10408469.html
Les Nations DésUnies
De Malka Marcovich Préface d’Elisabeth de FontenayEditions Jacob-Duvernet
Lorsque le Secrétaire Général Kofi Annan prend ses fonctions en 1997, un an avant les fastueuses célébrations du cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits l’homme, il se donne pour mission d’engager un programme de réformes en profondeur de l’ONU, afin qu’elle corresponde aux nouvelles réalités du monde. En quelques années, tous les nouveaux mécanismes créés depuis le tournant du millénaire n’ont fait qu’aggraver le délitement de l’institution. Au fil du temps, les attaques contre l’héritage des Lumières, contre la démocratie, les libertés individuelles et l’égalité avaient trouvé différents chemins pour s’exprimer. Mais au lendemain de la Conférence mondiale contre le racisme à Durban en août 2001 et des attaques contre les tours jumelles à Manhattan le 11 septembre 2001, on a assisté à une offensive sans pareille, menée notamment par l'Organisation de la conférence islamique, par la Chine, par la Russie et par Cuba… pour l'adoption de nouvelles normes totalisantes, visant à limiter la liberté d'expression, condamner la laïcité, et remettre fondamentalement en péril les avancées des droits des femmes depuis cinquante ans. Alors que le monde s’apprête à répéter à l’usure, tel un mantra planétaire, le « Nous les peuples » de la Charte et les articles de la Déclaration universelle, force est de constater que soixante ans après, le rêve des fondateurs s’est transformé en cauchemar.
Lorsque le Secrétaire Général Kofi Annan prend ses fonctions en 1997, un an avant les fastueuses célébrations du cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits l’homme, il se donne pour mission d’engager un programme de réformes en profondeur de l’ONU, afin qu’elle corresponde aux nouvelles réalités du monde. En quelques années, tous les nouveaux mécanismes créés depuis le tournant du millénaire n’ont fait qu’aggraver le délitement de l’institution. Au fil du temps, les attaques contre l’héritage des Lumières, contre la démocratie, les libertés individuelles et l’égalité avaient trouvé différents chemins pour s’exprimer. Mais au lendemain de la Conférence mondiale contre le racisme à Durban en août 2001 et des attaques contre les tours jumelles à Manhattan le 11 septembre 2001, on a assisté à une offensive sans pareille, menée notamment par l'Organisation de la conférence islamique, par la Chine, par la Russie et par Cuba… pour l'adoption de nouvelles normes totalisantes, visant à limiter la liberté d'expression, condamner la laïcité, et remettre fondamentalement en péril les avancées des droits des femmes depuis cinquante ans. Alors que le monde s’apprête à répéter à l’usure, tel un mantra planétaire, le « Nous les peuples » de la Charte et les articles de la Déclaration universelle, force est de constater que soixante ans après, le rêve des fondateurs s’est transformé en cauchemar.
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